vendredi 17 juillet 2015

CHRONIQUES

DEUX ROMANS
DEUX MAGNIFIQUES COUVERTURES
DEUX TOUCHANTES HISTOIRES

Deux chroniques aujourd'hui! Je les rassemble car les couvertures ont toutes les deux une illustration, assez poétique, épurée, au trait similaire, et on retrouve la même atmosphère dans ces deux histoires, le même vent positif et optimiste. Ce sont deux romans qui me rappellent à quel point la lecture est un plaisir, un divertissement et un échappatoire de la réalité, tout en étant relativement pédagogique. 


La Bibliothèque des Cœurs Cabossés, de Katarina BIVALD

La bibliothèque des coeurs cabossés, Katarina BIVALD
(482 pages, éditions Denoël
)

Roman parfait pour se vider la tête et se changer les idées. Les chapitres sont plutôt courts, le rythme de lecture rapide, mais c'est le genre de roman que l'on essaie de faire durer, malgré le côté très addictif de l'intrigue. Il est parfait pour les petites pauses, pour les moments détentes, ou les insomnies. On savoure sa lecture. 
J'ai adoré ce livre. Je l'ai adoré, et paradoxalement, j'ai pas mal de critiques et de réserves à son sujet. Mais, le lire m'a fait tellement de bien, pendant une période où j'avais besoin de m'évader et de lire du positif sans prise de tête, que je lui pardonne ses petits défauts.

Le premier chapitre est excellent. Il happe le lecteur, et l'entraîne. Impossible de relâcher le livre ensuite. Au début, tout s'enchaîne très vite, mais l'exposition est suffisante, et la découverte de Broken Wheel et ses habitants reste ce que j'ai le plus apprécié. Broken Wheel, cette petite ville perdue au milieu de la campagne américaine en Iowa et entourée de champs de maïs, où toutes les boutiques ou presque ont mis la clé sous la porte, avec la concurrence de Hope, ville vivante et fière qui méprise sa voisine... C'est plutôt intrigant tout ça. 

De Amy, on ne sait pas grand chose finalement, puisque Sara arrive le jour de son enterrement. On ne découvrira la vieille femme qu'à travers ses lettres qui entrecoupent chaque chapitre ou presque (procédé que j'ai trouvé ingénieux et sympathique), et les propos des habitants de Broken Wheel, qui l'adoraient.
Sara se voit contrainte de rester dans la maison d'Amy, seule, et de s’accoutumer à la vie ici (c'est clair qu'elle ne peut pas se permettre de refaire la moitié du globe en avion pour retourner chez elle alors qu'elle vient d'arriver, et qu'en plus elle n'a plus de travail...). Tous tiennent à la garder auprès d'eux, selon la volonté d'Amy, refusant de lui faire payer quoique ce soit, faisant tout pour lui faciliter la vie, contraignant les habitants de Broken Wheel à s'investir. On va ainsi découvrir une poignée de personnages, Georges, Grace, Jen, Andy, Claire, Caroline, et Tom... Tom, qui va devenir malgré lui le prince charmant de l'histoire.
Sara décide, sous le coup de l'inspiration, d'ouvrir une librairie avec tous les livres d'Amy. Seul problème : les habitants de Broken Wheel ne lisent pas vraiment. Qu'à cela ne tienne, Sara est bien décidée à relever le défi, convaincue que lire reste la meilleure solution pour être heureux dans la vie. Ce n'est pas moi qui vais la contredire sur ce point. 

L'intrigue de ce roman n'a rien d'original, dans le fond. Il y aussi très peu d'obstacles ou de tension, c'est le principal reproche que je lui ferai. Les personnages, cependant, ne manquent pas de développement et je les adore tous. L'intrigue principale entre Sara et Tom m'a laissée plutôt indifférente, mais j'ai apprécié l'évolution de l'histoire de la librairie, de la ville et des personnages secondaires, Georges et Caroline surtout...
Je ne suis pas forcément d'accord avec tout ce qui se dit dans ce livre, je n'ai pas forcément tout apprécié, comme la fin, ou l'évolution de certains personnages (ex: Josh), mais il n'empêche que je ne regrette pas ma lecture.
On peut tout à faire reprocher à l'intrigue d'être trop plate, ou trop niaise, trop clichée même... Mais parfois, ça fait du bien de se laisser aller à lire un livre divertissant et un brin plus lent que d'autres, sans être ennuyant pour autant.

J'ai aussi découvert à travers le texte, car Sara les mentionne à un moment, le concept des romans "feel good", que je ne connaissais pas. Je pense que La bibliothèque des cœurs cabossés fait partie de cette catégorie!

Tranches de vie, renaissance d'une ville, éloge de la lecture et amour des livres... Autant de thèmes qui valent la peine de lire La Bibliothèque des Coeurs Cabossés

Liste d'Or sur Booknode et 5 étoiles sur Goodreads


Tombée du ciel, de Cecelia AHERN

Tombée du ciel, Cecelia AHERN (442 pages, éditions J'AI LU)

J'ai passé une journée entière à le lire. A part une sortie dans l'après-midi qui m'a pris quelques heures et les repas, j'avais les yeux rivés sur les pages de Tombée du ciel. Je ne m'attendais pas à grand chose quand j'ai acheté ce livre, la quatrième de couverture m'avait intriguée et l'écriture à la lecture du début m'avait plu, mais je ne savais pas dans quoi je m'embarquais. Eh bien, le voyage vaut le coup! 
J'ai dévoré ce bouquin, et j'ai apprécié chaque minute de lecture. 
A part deux ou trois passages que j'ai trouvés bancal ou maladroit et un ou deux passages qui m'ont fait levé les yeux au ciel à cause du cliché/côté niais... outre ces quelques éléments "négatifs" il n'y a que du positif dans ce livre!
L'écriture est légère et sans détours, très divertissante. On comprend parfaitement tout ce qui se passe, et on visionne même le film dans sa tête. D'ailleurs, la structure du livre correspond assez bien aux comédies romantiques habituelles, c'est ce que je craignais un peu avant de le lire, mais en fait, c'est un schéma très addictif, que j'ai apprécié. 

Au niveau des personnages, la narratrice et protagoniste de l'histoire, Christine Rose, est très attachante. J'aime beaucoup son personnage, c'est même mon préféré dans ce livre. Elle a beaucoup de qualités, quelques défauts, mais elle fait très "vraie". J'aimerais être aussi organisée, motivée, et dynamique qu'elle. Elle est très active et réfléchie, quand un problème survient, elle y fait face et va tout de suite chercher la solution et les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir. C'est quelque chose d'admirable. 
C'est vraiment Christine, son histoire, que j'ai suivie de près et qui m'a fait tourner les pages, pas tant celle d'Adam. 
Cependant Adam Basil est aussi un personnage attachant et intéressant, un peu plus charismatique peut-être. Il représente vraiment l'archétype du gosse de riche en rébellion et dévasté par un chagrin d'amour, et c'est un peu dommage. Mais il reste un personnage très sympathique, et il apporte quelques touches d'humour, parfois un peu cynique, mais nécessaire.
J'ai aimé la passion de Christine pour les ouvrages de développement personnel et tous ces guides "comment faire...", le titre original "How to fall in love" est d'ailleurs un clin d'oeil à ce détail (mais je préfère largement le titre français "Tombée du ciel", qui laisse un peu plus de mystère à l'histoire).
J'ai aimé Simon, l'agent Maguire, Amélia, la famille de Christine, et même Barry le mari!, des intrigues très secondaires certes, mais appréciables.
J'ai moins aimé toute l'intrigue autour d'Adam... Maria, son père et tout le drama autour de son entreprise, l'histoire peut-être un peu trop farfelue de Lavinia la sœur et ses problèmes avec la justice... Je n'ai pas non plus apprécié certains hasards de l'intrigue que j'ai trouvé trop invraisemblables ou forcés pour rendre cohérent ce qui ne l'est pas (un personnage qui apparaît pour donner des informations juste au bon moment, comme révéler qu'une pelote de laine vient de telle région parce qu'elle a justement déjà pris un cours de tricot et qu'elle est du coup capable de reconnaître le type de laine... C'est moyen.)
Il y a aussi beaucoup d'interrogations non éclaircies, et de débuts d'intrigues laissées en suspend qui donne un certain sentiment d'inachevé à l'ensemble. Mais peut-être est-ce simplement une question de perspective. L'auteure a fait le choix de mettre l'accent sur un aspect particulier de l'intrigue, la relation entre Christine et Adam...

Et bien sûr, il ne faut pas oublier de mentionner le thème principal de l'intrigue, le suicide et la tentative de suicide. Ce n'est pas un sujet bien marrant, pas du tout même, j'avais donc une certaine réticence à entreprendre la lecture de ce livre. Ce n'est pas un thème facile à aborder, mais jamais le ton de l'auteure n'est tombé dans le morbide ou le jugement. D'ailleurs, la mort est très vite éclipsée par la vie et l’optimisme. Même si le suicide est constamment évoqué, son ombre planant en suspens au fil des pages, la volonté de vivre s'y oppose toujours, et en masse. Christine apporte du positif à Adam, mais aussi au lecteur.
Je me suis sentie de plus en plus enjouée et légère à la lecture de Tombée du ciel, et je pense que c'est l'effet recherché.

Une petite note entre parenthèse : Ce livre me fait penser au livre de Laurent Gounelle, Les dieux voyagent toujours incognito. Ils sont comme en miroir. Ici, la narratrice sauve un inconnu du suicide. Dans l'autre, le narrateur est sauvé du suicide par un inconnu. Et le reste du roman met en scène l'ascension du suicidaire pour réapprendre à vivre et le goût pour la vie.

Pour conclure, je ne regrette pas cet achat, je ne regrette absolument pas cette lecture, et même, je recommande ce livre à toute personne sensible à ce genre !


Liste d'Or sur Booknode et 5 étoiles sur Goodreads

mercredi 8 juillet 2015

Dernières lectures et Acquisitions livresques


DERNIÈRES LECTURES 
ET ACQUISITIONS LIVRESQUES


Dernières lectures

  • Café Lowendal & autres nouvelles, de Tatiana de ROSNAY.
Café Lowendal & autres nouvelles, Tatiana de
ROSNAY (275 pages, éditions Le Livre de Poche)


Dix nouvelles épicées, salées, mordantes.
A déguster sans modération !

" Le Café Lowendal n'était pas encore trop bruyant, ce matin-là. Il y avait les habitués, avec leurs journaux, leur iPad, et les autres, les clients de passage, les touristes en route vers la tour Eiffel.
Et puis, elle et moi, à la terrasse ensoleillée. Comme si de rien n'était. Un piéton, en nous apercevant toutes les deux, n'aurait jamais pu imaginer ce qui se tramait."

Dix textes courts et ciselés, une plume légère qui sculpte les contours d'une vie moderne, cynique, effrénée, surexposée, où l'émotion vient subitement briser le rythme, comme un temps de révélation, un phare dans la mélancolie.








J'ai acheté ce recueil de nouvelles courant juin, et je l'ai lu pendant la semaine du Weekly Book Color Challenge. Mais je ne l'ai pas compté parmi mes lectures du challenge, pour des raisons évidentes (il n'y a pas une trace de bleu sur la couverture, qui est au contraire, très rouge, et très belle). J'ai flashé sur cette couverture, j'adore les cafés (que ce soit le lieu ou le breuvage), et la plume de l'auteur m'a plu quand je l'ai feuilleté. 
J'ai adoré la première nouvelle, Café Lowendal, qui est l'une des plus longues de l'ouvrage. Et heureusement, car elle m'a beaucoup plu. L'intrigue tourne autour d'une auteur et d'un scandale après la publication de son dernier roman. J'aime ce genre de sujet, étant moi-même une "aspiring writer" comme on dit dans le monde anglo-saxon de l'édition, j'aime donc lire les péripéties d'une auteure... 
La Femme de la Chambre d'Amour est aussi une agréable nouvelle, qui parle aussi du monde de l'édition. 
J'ai moins de souvenirs des autres nouvelles, peut-être parce que je les ai lu alors que j'avais juste besoin de me changer les idées, de m'occuper, mais j'avais l'esprit ailleurs. Et quelques unes d'entre elles étaient trop porté sur le côté romance/érotisme, un genre qui me plait moins que d'autres...
Dans l'ensemble, Café Lowendal & autres nouvelles est une lecture divertissante, le genre de lecture qui fait toujours du bien. 


  • La bibliothèque des cœurs cabossés, de Katarina BIVALD.
La Bibliothèque des cœurs cabossés,
Katarina BIVALD (482 pages, éditions Denoël)
     
   Tout commence par les lettres que s'envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Weel, dans l'Iwoa. 
     Après deux ans d'échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu'Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine. 
    Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis - et pas uniquement les personnages de ses romans préférés -, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu'Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance.
   Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel...


Chronique à venir au sujet de ce roman, qui mérite bien tout l'engouement qu'on a pour lui en ce moment. Je le vois fièrement exposé en librairie, et c'est un plaisir pour les yeux, avec cette couverture si mignonne! D'autant plus que l'histoire qui se cache derrière est à la hauteur de ce que nous promet la quatrième de couverture (malgré quelques petites réserves ou déceptions dont je parlerais dans ma chronique), même si ce résumé en dit trop, beaucoup trop !!


Acquisitions livresques


  • Tombée du ciel, de Cecelia AHERN.
Tombée du ciel, Cecelia AHERN
(442 pages, éditions J'AI LU)

  Adam et Christine se croisent une nuit sur le Ha'penny Bridge à Dublin. Lui, désespéré, s'apprête à sauter du pont. Elle, en plein divorce, lui fait une offre incroyable : lui prouver en quelques jours que la vie vaut la peine d'être vécue. 

    Malgré sa détermination, elle sait que le défi sera difficile à relever. Dans cette course contre la montre, s'enchaînent aventures romantiques et improbables balades nocturnes. 

    Petit à petit, Christine s'aperçoit qu'Adam reprend bel et bien goût à la vie, et ce n'est pas sa seule découverte...


Cette couverture est tellement jolie, un peu dans le même style que celle de La Bibliothèque des cœurs cabossés, justement. Je pense que cette lecture sera sans surprises, mais néanmoins agréable. ça m'a tout l'air d'être le genre de récit positif, réconfortant, et à la fin heureuse. Une lecture qui s'annonce sans prise de tête et délicieuse ! 




  • Shutter Island, de Dennis LEHANE.
Shutter Island, Dennis LEHANE
(393 pages, éditions Rivages/Noir)



 Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments à l'allure sinistre. C'est un hôpital psychiatrique pour assassins. 

   Le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule ont été appelés par les autorités de cette prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, maque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur? 

  Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre incohérente d'une malade ou cryptogramme? 

  Progressivement, les deux policiers s'enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu'au choc final de la vérité. 




J'ai déjà vu l'adaptation cinématographie, et c'est justement parce que j'ai adoré le film que j'ai décidé de faire cet achat. En réalité, petite confidence, je ne savais pas qu'il s'agissait d'une adaptation d'un livre, je l'ai découvert récemment , grâce à Margaud de Margaud Liseuse, qui a fait une chronique sur un autre roman de Dennis Lehane.
Le film est absolument génial, j'ai adoré l'atmosphère, et j'espère la retrouver dans le livre. J'espère aussi découvrir des informations ou des scènes qui ne sont pas dans le film, bref... J'ai beaucoup d'attente vis-à-vis de cette lecture, on verra bien.


Prochaine lecture BONUS

  • Comme chez toi, de Carole MAUREL
Comme chez toi, Carole MAUREL
(132 pages, édition Casterman, collection KSTR)
      Montée à Paris pour s’y installer, Stéphanie, dite Stef, est successivement hébergée par plusieurs de ses vieilles copines, pour de courtes périodes, en attendant de pouvoir enfin intégrer son propre appartement.
      L’occasion d’explorer les joies et les diverses formules de la colocation (plus ou moins heureuse) entre trentenaires, et surtout de brosser une savoureuse galerie de portraits féminins que l’on devine saisis sur le motif : Anouk et son jeune fils Loulou, d’une franchise et d’une spontanéité désarmantes, Sophie dont la mère, fraîchement divorcée, est revenue s’imposer chez sa fille, Jo la fashionista, Fanny qui vient tout juste de changer de mec…
      Au fil de courtes histoires-gags en une ou deux planches, Carole Morel signe une très attachante évocation de cet univers de filles complices, ponctué de dialogues acides et souvent d’une grande drôlerie. On rit et on sourit avec plaisir, jusqu’à ce que ce soit au tour de Stef, enfin installée dans son lieu à elle, de subir à son tour, avec fatalisme, l’invasion de ces copines décidément indispensables…



Il s'agit en réalité d'une bande dessinée, que j'ai acheté à Gibert Joseph il y a un ou deux ans. J'avais envie de découvrir un autre style, une autre histoire que ce que nous proposent les BD tirés de blogs BD comme on peut en voir fleurir un peu partout maintenant. J'ai eu une ma période Diglee / Margaux Motin / Pénélope Bagieu, et ces artistes auteures/illustratrices sont un peu les reines de ce mouvement, difficiles de s'élever à côté ou bien après elles. Mais justement, je pense qu'il faut laisser leur chance à d'autres artistes, et j'ai envie de découvrir d'autres talents, d'autres univers. J'avais donc acheté cet ouvrage, que je vais bien finir par lire un jour ou l'autre, de la première à la dernière pages, au lieu de lire par-ci, par-là une ou deux planches. 
J'ai d'ailleurs découvert le site de Carole Maurel (ici) il y a peu, auquel j'ai pu m'abonner ^^. C'est une agréable surprise, car j'ai pu voir de nouvelles œuvres de sa main, et je dois dire que j'aime beaucoup son style!