dimanche 2 mars 2014

En ce premier dimanche de mars...

 
 
J'avance pas à pas dans l'écriture de mon manuscrit.
 
En deux mois et des poussières, j'ai rédigé un peu moins de 50 000 mots. C'est lent. Je suis affreusement lente.
Lorsque j'ai commencé ce projet, je me suis donné certains objectifs, comme écrire au moins 1500 mots par jour, au moins deux chapitres par semaines... Mais c'est comme les bonnes résolutions, je suis incapable de les tenir !
Sans doute devrais-je me forcer un peu plus, et arrêter de passer tout mon temps sur internet au lieu d'écrire. C'est un fait.
Toutefois, c'est justement ce que j'aime dans l'écriture. Je n'ai pas d'échéance, pas de limites, pas de comptes à rendre, et de ce fait, pas d'obligations. Si je n'ai pas envie d'écrire, je n'écris pas.
Cela ne veut pas dire que je ne m'impose pas quelques contraintes! J'essaie d'écrire chaque jour, même si ce n'est qu'une centaine de mots, j'essaie de suivre une certaine routine.
 
Et au fil du temps, mon intrigue se construit, mes personnages prennent vie, et mon style s'affermit.
Ce matin, par exemple, j'ai écrit le meilleur passage depuis le début de mon roman, ce n'est peut-être que 400 mots, mais je voudrais que l'ensemble de mon manuscrit suive cet exemple. Pas de répétition, des phrases fluides, dynamiques...
Malheureusement, je sais qu'il s'agit seulement d'une pépite d'or dans une montagne de cailloux. Je ne réussirai probablement pas à écrire un passage semblable à nouveau. Et ça ne fait rien!
Ce n'est qu'un premier jet.
Un gigantesque travail de réécriture et de correction m'attend, et se cache pour l'instant patiemment derrière le mot fin.
 
 
Les comptes à ce jour : 9 chapitres, 48 000 mots, et 278 000 signes!